Écologie : l’élite estudiantine lance un appel aux entreprises
Des étudiants en plein cursus universitaire ont élaboré la publication d’un manifeste alertant les personnalités politiques et économiques, pour entreprendre les décisions urgentes concernant la sauvegarde du climat.
Leur motivation repose sur “une ambition environnementale” impliquée dans “leur quotidien et leur métier” pour éviter une situation sans issue. Plus de 20 000 étudiants provenant de toute la France et de l’étranger ont signé le “manifeste étudiant pour un réveil écologique” lançant un SOS urgent pour la préservation de la planète.
Rédigé et publié par des élèves des grandes écoles, destinés à exercer des responsabilités de haut niveau dans un proche avenir Polytechnique, CentraleSupélec, HEC Paris, ENS Ulm et AgroParisTech. Ce mouvement s’est graduellement développé parmi les étudiants d’université de France. Mais également au-delà des frontières, la Belgique, le Royaume-Uni et le Canada.
Les encouragements sont nombreux, et particulièrement celui de l’ancien ministre de l’écologie et du logement, Cécile Duflot.
Interviewés ce jeudi par France info, les étudiants auteurs du projet ont aussi déclaré avoir reçu l’appui d’Al Gore, candidat à la présidentielle aux USA en 2000 et partisan de l’écologie.
Un réchauffement déjà existant
Les rédacteurs du manifeste, publié quelques jours après le rapport largement inquiétant du Giec, déclarant qu’au fur et à mesure qu’ils s’approchent de leur premier emploi, ils se rendent compte que le système dont ils font partie les oriente vers des postes éloignés de leurs convictions et les cantonne dans des contradictions quotidiennes. Ils sont déterminés, mais ne peuvent pas décider seuls. Ils ne pourront affronter ces contradictions qu’avec l’aide effective des personnalités politiques et économiques, dont le seul but doit être de servir convenablement l’intérêt général. Dans ce manifeste, publié début octobre, les experts du climat de l’ONU soulignent que sans changement, le réchauffement climatique pourrait atteindre +1.5 degré en 2030. Ce qui entraînera des résultats désastreux impactant sur l’écosystème de la terre.
L’individualisme accusé
Les futurs employés revendiquent leurs droits à une zone de confort afin qu’un changement radicale s’opère dans la société. Choisir une profession en accord avec leurs convictions, un employeur qui respecte les engagements environnementaux… Ces futurs employés veulent convaincre les entreprises à accepter de placer les logiques écologiques au centre de leurs activités.
Cette élite d’étudiants dresse une liste d’initiatives à portée écologique et obligent les signataires à s’engager sur la plupart d’entre elles. Parmi elles, particulièrement la réduction de la consommation de protéines animales, l’abandon des produits à usage unique, abandonner l’avion, la réduction du chauffage en hiver de 1° ou d’une autre manière l’engagement par l’intermédiaire des associations.
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