L’urine transformée en énergie grâce à cette “bio-pile” !
Un projet inédit entrepris par deux universitaires français, depuis quelques années, est en train de se réaliser. Cette recherche consiste à une bio-pile microbienne, pas très chère est en mesure de produire un courant électrique provenant de l’urine.
L’innovation se traduit par un dispositif ayant pour objectif, la production de l’énergie électrique dont la matière première serait l’urine. En effet, cette initiative conçue depuis 2015, s’est développée par des étudiants de Sup’Biotech, une école d’ingénieurs privée localisée dans la région parisienne. L’intitulé de ce projet, Everlux a été élaboré en mai 2018 au dernier salon Viva Technology, celui-ci a accueilli environ 80 000 visiteurs.
Il est à noter que chaque individu se débarrasse quotidiennement de 1.5 litre d’urine environ, ce qui constitue une ressource non négligeable pour les exploitants du projet ! La bio-pile est dotée de microbes ayant le même fonctionnement que les bio-piles à glucose. Les étudiants chercheurs de Sup’Biotech ont réussi à identifier une bactérie vivant généralement dans les sols. En effet, celles-ci seraient en mesure de décomposer un des composants de l’urine en produisant des électrons !
D’après les détenteurs du projet, il s’agirait en effet, d’un moyen peu coûteux et simple et en plus facile d’utilisation pour alimenter des lampes LED. Par conséquent, le groupe Sup’Biotech a signé un partenariat avec une école d’ingénieurs du Burkina Faso identifié 2iE dans le but de présenter un mini prototype.
Celui-ci a une capacité de 12 millilitres et parait fonctionnel. En plus de cela, les résidus de cette traitance peuvent être recyclés et utilisés comme engrais, ce qui entraîne un avantage en plus.
L’objectif est de fournir de l’électricité à de nombreux foyers qui n’en disposent pas. D’après les prévisions, cela concernerait un milliard de terriens, selon un article publié en avril 208, de l’observatoire des inégalités. Car les populations considèrent le non-accès à l’électricité égal à celui du manque d’eau, d’où survient une importante barrière au développement économique.
Dans l’espoir d’innover un prototype plus important, l’équipe de Sup’Biotech se penche dorénavant à élaborer des recherches sur une problématique, à savoir l’amplification de la tension et la puissance de l’ampérage, en rapport avec le dimensionnement du système et l’exploitation maximale de l’activité du milieu bactérien.
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