Le biogaz au service des transports en commun Grenoblois
De nouveaux bus alimentés au biogaz ont fait leur apparition à Grenoble. Cette nouvelle énergie a été découverte par le biais des images d’usagers dans les sanitaires.
48 nouveaux autocars et bus de marque SCANIA circulent désormais au biogaz comme l’indique le SMTC (Syndicat mixte des transports en commun). Une énergie de production locale qui a inspiré les services de communication chargés de diffuser l’impact positif de la nouvelle énergie : le biogaz.
Rien n’échappe aux chercheurs, même les matières fécales constituent une matière première génératrice et productrice d’énergie biologique.
“Le message est clair dans les affichages” pour sensibiliser le public. Ainsi l’expression “gaz naturel pour véhicule” est mieux assimilée par l’agglomération de Grenoble (GNV).
Le président du SMTC Yann Mongaburu déclare que cette nouvelle énergie était ignorée au début, et ce n’est qu’une fois qu’elle a été médiatisée “pédagogiquement” que tout le monde a pu comprendre mieux l’expression “GNV”. L’habillage des bus avec des spots publicitaires a aidé la population à mieux connaître l’origine de cette énergie biogaz.
Le but est de mettre fin au diesel
Le but de cette démarche est de réduire l’émission de CO2 dans l’air que nous respirons, et pour cela les chercheurs ont opté pour l’alternative, en remplaçant le diesel par le biogaz.
Pour cela, de grandes sommes ont été investies pour financer cette “transition énergétique” comme l’explique Yann Mongaburu, le président du SMTC.
La consommation de diesel a été réduite au minimum 23% contre 73% en 2014. D’après les pronostics vers 2020 ou 2021 “zéro diesel” sera appliqué.
Le biogaz est avantageux économiquement et écologiquement. Ce sera dorénavant une production locale en remplacement du biogaz importé ou provenant de l’huile de palme. La situation de filtrage d’Aquapole se chargera de traiter les déchets locaux pour aboutir à un biogaz fonctionnel.
Les autocars biogaz se distingueront également par d’autres atouts tels que les clés USB pour recharger les portables, la vidéosurveillance, une vitesse limitée à 30km/h automatisée. En plus de cela, un moyen de repérer les cyclistes et piétons sera actionné automatiquement.
Plusieurs circuits seront mis en service et particulièrement la C7 et la C5. Les habitants de l’agglomération grenobloise seront invités à participer financièrement à cet investissement assez conséquent de 17 millions d’euros. Le but de cette démarche est de préserver l’environnement et de limiter les dégâts causés par la pollution de l’air provenant du diesel.
Commentaires récents