Oise : l’agriculture industrielle concurrencée par l’agriculture biologique, or ce n’est qu’un début
Nous avons remarqué une attitude conservatrice de la part des agriculteurs de la région Hauts-de-France, car ceux-ci sont réticents vis à vis de l’agriculture biologique.
Par conséquent, de nouvelles méthodes d’exploitation agricole doivent être envisagées. En effet, pour adopter le bio, un plan bio 2018-2021 a été élaboré par le Draf (Direction régionale de l’agriculture et de la forêt). L’Oise connait une faible croissance d’exploitation bio durant 2015-2016 et elle s’est un peu améliorée en 2017.
Guillaume Chartier, fervent défendeur de l’agriculture bio est plutôt sceptique quant à l’application des mesures à entreprendre par les syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA), il va jusqu’à lancer l’alerte « s’il y a trop de produits par rapport à la demande, le marché s’écoulera ». G. Chartier est plus préoccupé par le marketing que par les produits de qualité. Par contre, au fils des temps, les avis évoluent et changent, ainsi Laurent Vittoz, directeur de la coopérative agricole ValFrance, pense que les produits bio sont « un réel attrait économique », c’est à dire une tonne de blé bio rapporte quatre fois plus que le blé classique.
Un autre avis exprimé par Guillaume Chartier et Guy Vanlerberghe, ces deux anciens agriculteurs se sont converti au bio en 2015 « la technique est compliqué, il faut être curieux et se bouger » pense ce retraité.
Vanlerberghe affirme que ses pommes au début contenaient des produits toxiques, mais aujourd’hui ce problème n’existe plus. Économiquement, les prix des produits bio sont élevés et le gain est assuré pour les agriculteurs des produits bio. Donc, les clients doivent payer cher pour préserver une bonne santé.
Commentaires récents