Passage du premier navire à hydrogène “Energy Observer” à Bastia
Ce lundi 6 août, la capitale de la Corse “Bastia”, accueille l’arrivée du premier navire à hydrogène “Energy Observer”. Celui-ci est doté d’un dispositif des plus récentes technologiques.
Sa première devise : la propreté, car il effectuera de sensibilisation au développement durable pour une période de six ans, et devrait naviguer à travers une cinquantaine de pays.
Cette escale technique exceptionnelle de l’Energy Observer se situe dans le vieux port à Bastia. Ce premier navire à hydrogène mesure trente mètres de long, ayant servi de bateau de course durant les années 80, et a été complètement rénové il y a quatre ans, dans le but de promouvoir les énergies renouvelables, d’après un ingénieur Hugo Devedeux.
Ce projet combine plusieurs sources de production d’énergies renouvelables et également différentes sources de stockage à bord. C’est-à-dire des batteries sont rechargées par l’intermédiaire des panneaux solaires et les éoliennes. Une fois ces batteries chargées avec l’électricité renouvelable, et de l’hydrogène fabriquée à partir de l’eau de mer désalinisée, le navire sera en mesure de fonctionner à partir des énergies stockées servant pour la navigation car celle-ci consomme énormément d’énergie.
Une croisière exceptionnelle…
Ce navire en provenance d’Italie, naviguera de nouveau, le vendredi 10 août, vers Saint-Tropez. Ce bateau effectuera par la suite une odyssée autour du monde sur une période de six ans. Cette tournée aura pour objectif la sensibilisation au développement durable. “C’est une aventure puisqu’une partie de l’équipage ne sera pas composée de marins professionnels” explique Amélie Conty, une journaliste à bord, elle ajoute qu’ils ont tous un background assez varié, généralement un capitaine, un bosco, un mécanicien, un ingénieur et un reporter faisant parti de l’équipage.
Pour médiatiser l’écologie
L’objectif du futur tour du monde du navire “Energy Observer” sera de représenter l’ONU, pour sensibiliser l’opinion internationale sur la question écologique, et insister sur le développement des énergies renouvelables. Les réseaux sociaux serviront de lien entre les membres de l’équipage et les gens, pour leur faire partager les initiatives et découvertes récentes.
Le développement de la culture bio, figure parmi les priorités du respect de l’environnement. Cela pourrait intéresser les jeunes à récupérer les champs abandonnés et de les attribuer à des maraîchers, indique Amélie Conty, une journaliste de l’expédition.
Commentaires récents