Paradoxe : des millions de tonnes de béton pour sauver la biodiversité
D’ici 2025, 20 mille éoliennes programmées par Nicolas Hulot seront implantées mais cela ne se passera pas sans problèmes pour l’environnement puisque leur implantation, demandera 30 millions de tonnes de béton armé qui vont être coulés dans le sol de la France.
Arme à double tranchant qui fait tenir un double langage au ministre de l’environnement qui pourtant, à coups d’annonces très médiatisées et de shows écologiques, a toujours déclaré vouloir préserver la biodiversité en France et lutter contre la dégradation des sols provoquée par des constructions artificielles.
Huit mille éoliennes existent déjà sur le sol français. Et pour réaliser le projet de 20 mille éoliennes terrestres, prévues d’ici 2025 pour la Transition Énergétique, Nicolas Hulot a dû autoriser que 30 millions de tonnes de béton soient déversées irréversiblement dans le sol français, par 1,2 millions de “camions-toupies”.
Pour construire un socle d’éolienne terrestre, il faut que des bulldozers et des pelleteuses creusent dans le sol une cavité qui recevra une armature faite d’un treillis de ferraille sur laquelle on coulera 1500t tonnes de béton. Autant de béton armé est indispensable pour fixer une éolienne car elle peut atteindre 235 mètres de haut et supporter une nacelle pouvant peser plus de 70 tonnes.
Si les routes n’existent pas, il faut les construire, donc il faudra défricher des régions naturelles et implanter les socles des éoliennes n’importe où dans les champs et les zones vierges.
Qui va payer ce désastre écologique ? Après une durée de vie de 15 ans, l’éolienne sera démontée mais le socle en béton restera à jamais dans le sol. Les agriculteurs et les communes auront sur les bras les séquelles d’un saccage écologique, eux qui croyaient faire une bonne affaire.
La législation en France n’oblige pas à enlever le béton du sol, ce qui est un scandale écologique. Cela montre que l’éolien est surtout une affaire d’argent et qu’il a été totalement livré aux lobby des promoteurs du vent qui se soucient peu de la biodiversité et dont le véritable enjeu est de gagner le maximum d’argent sans scrupules.
C’est pour cette raison que la FED (Fédération Environnement Durable) demande un moratoire éolien. Selon les militants écologistes, un ministre ne peut mettre en avant la sauvegarde de l’écologie et en même temps autoriser à la bafouer.
Même les participants qui ont loué aux promoteurs leur terrain se retrouvent perdants puisque s’ils ont gagné 150 000 euros sur 15 ans de loyer, ils en perdent autant pour payer le démantèlement.
Commentaires récents