Opération réconciliation : écologie-patrimoine
Stéphane Bern a rencontré Sébastien Lecornu secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique, pour discuter sur la préservation du patrimoine et la protection de l’environnement.
Le lieu de rencontre se situe dans le vaste parc du château d’Heudreville-sur-Eure. D’une part, Stéphane Bern, partisan invétéré du patrimoine, de l’autre, un politique, représentant le ministère de la transition écologique , a choisi comme lieu de discussion la petite centrale à vis hydroélectrique, localisée sur la rivière, pour prouver ce 19 avril, que le conflit pouvait aboutir à un consensus entre les écologistes et les défendeurs de l’histoire.
« Leur investissement de 1.2 millions d’euros serait opérationnel après une période de huit ans, et les 140 000 euros annuels rapportés par la centrale permettent l’entretien du manoir et le paiement des trois salariés » explique Roger d’Orglandes, responsable des lieux. « Du gagnant-gagnant pour tout le monde » souligne Stéphane Bern, volontaire pour protéger les sites historiques que la nature a laissé. »
Un forum concernant le domaine écologique et patrimoine historique a pu être organisé par l’animateur journaliste Stéphane Bern.
Le développement de l’éolien n’a pas été approuvé par les riverains représenté par Jean de Lambertye, président de l’association La demeure historique et souligne qu’il ne cautionne pas du tout « le développement anarchique de l’éolien. » Une position partagée par Bern en avouant franchement qu’il n’est pas partisan de l’éolien.
Des projets réconciliant les deux camps Sébastien Lecornu est absent dans le débat. Il opte pour un renouvellement de projets permettant de réconcilier les deux camps : écologie et patrimoine.
« Depuis longtemps les financements provenaient des avantages fiscaux, des fonds propres, le tourisme local, la production de l’énergie a été une piste supplémentaire pour contribuer au développement. » Ce projet peut être réalisable grâce à l’hydraulique, au photovoltaïque (énergie solaire), à la méthanisation (production d’électricité par les matières organiques). Le méthaniseur inauguré en 2017 à Saint-Pierre-du-Mesnil à environ une soixantaine de kilomètres. Il fait gagner 35000 € par mois à Etienne Adeline, éleveur de vaches laitières et à son père céréalier, et permettant de chauffer le le château du Blanc-Buisson.
« Une source d’économies pour nous et de profits pour eux » déclare la propriétaire, Maïté de la Fresnaye.
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